Ces trois ouvrages situés sur la partie sud du canal sont donc depuis décembre 2020 équipés d’installations performantes et modernes, constituées d’équipements entièrement fabriqués en Belgique.
Tous les équipements électromécaniques ont été rénovés : chariots et treuils de manœuvre des portes suspendues, vannes de sassement, installations électriques moyenne et basse tension, automatismes à la pointe.
Les travaux de génie civil étaient particulièrement conséquents. Il a fallu, sur chaque site, garder la « boite » existante abritant les anciennes pompes et l’aménager afin d’installer trois vis d’Archimède.
Outre l’installation d’une unité de pompage provisoire de 9000 m³/h, un phasage bien particulier concernant les aménagements structurels avait été prévu dès le début du projet.
Le projet s’inscrit également dans les objectifs de neutralité carbone de Tractebel. En effet, une des trois vis d’Archimède est réversible, ce qui lui permet de fonctionner comme pompe et comme turbine. En période de fortes crues, cela fait passer une partie de l’eau à travers l’évacuateur sans être turbinée, ce qui augmente considérablement la capacité d’évacuation des montées des eaux à Marchienne et à Gosselies.
Une vis « turbine » peut également couvrir les besoins en énergie électrique de base du site éclusier. Le surplus produits est alors réinjecté dans le réseau. La puissance fournie par chaque vis en mode « génératrice » varie selon les conditions particulières de chaque site entre 112 et 130 KW.
Ce projet fait suite aux nombreux autres projets éclusiers du SPW dans lesquels Tractebel est actif depuis des années (Lanaye, HPH, Ivoz, Ampsin), permettant de mettre les compétences de pointe des équipes à la disposition de cet acteur incontournable dans l’aménagement des infrastructures fluviales et de la transition énergétique.